Le scénario d'Ubik de Philip K. Dick | couverture par Dave Mckean
Ubik de Philip k. Dick sur Fance Culture Let's GO !
Duo de lectures | Duo de saveurs
Une idée qui vient directement de mon expérience de lecteur curieux et avide de diversité.
Un duo de lectures ?
Lire est l’étymologique synonyme de cueillir, ne l’oublions pas, les idées d’autrui sont appréhendées et pourtant elles sont déjà miennes, elles s’inscrivent dans ma personne, mon intériorité. Les frontières de la pensée continuent d’être perméables à souhait. Un ouvrage se laisse lire parce que d’autres lui ont dit que nous avions été un bon lecteur, alors les pages défilent dans une bouffée de partage.
Un livre en amène un autre selon une suggestion plus ou moins mystérieuse, la référence est explicite, ou implicite à souhait, ou l’évocation d’un ailleurs nous entraîne vers des lignes de mots inattendus pour d’autres lecteurs de ces mêmes lignes de sens. Un voyage personnel où l’on rencontre l’étranger – pour quelques pages encore -, les terres inexplorées de notre présence sont déjà en friche : n’entendez-vous pas des murmures, des rires même, des éclats d’existence qui pondère la vôtre et souligne sa valeur ?
Un “duo” ?
Peut-être pour se rappeler que la dualité n’implique pas nécessairement des différences, des points de vue insurmontables, mais constitue plutôt une chance renouvelée de trouver un lieu de réunion, d’entente cordiale et plus si affinités. Et puis les livres communiquent entre eux qu’on le veuille ou non, il existe bel et bien un pont fait de signes entre ces œuvres, mais la chose est complexe, le phénomène est à l’étude… commençons par le plus simple – deux éléments et puis on verra.
Quelques idées en cours avec des liens qui renverront vers des articles.
BonneS LectureS
NOTA BENE : Cette liste est en constante croissance.
Gilles Arnaud
Copyright – aufeminin.com
God Save The Queen - Mike Carey / John Bolton | Panini Comics "Vertigo"
God Save The Queen n’est plus seulement un monument sonore punk des SEX PISTOLS, et accessoirement un hymne national, c’est une bande dessinée made in UK.
L’anglais n’est pas l’ennemi héréditaire, ou bien si justement, il nous frictionne avec le gant en crin pour nous décrasser de nos délicates attitudes : kind of froggy style…
Entre Londres et le royaume de Féerie, GOD SAVE THE QUEEN conte l’histoire d’une adolescente rebelle devenue la proie d’un groupe d’elfes punks. Elle découvre que ces fées carburent au Cheval Rouge, un mélange de sang humain et d’héroïne. Elle tombera dans le piège de cette drogue dangereuse, se retrouvant impliquée du même coup dans la guerre à mort qui oppose la reine des fées, Titania, à sa prédécesseur Mab la folle que ses sujets avaient tenté d’oublier.
GOD SAVE THE QUEEN unit les talents du scénariste Mike Carey et du peintre fantastique John Bolton, dont la palette capture à merveille l’esprit londonien d’aujourd’hui et l’élégance habitée de la Féerie, nous livrant un récit sombre et décadent dans la lignée de Books of Magic et de Sandman.
Et là vous sentez que ça vous picote.
‘Y a du différent, de l’imprévisible à débusquer avant qu’il ne vous surprenne, avant qu’il ne vous saute à la gorge.
Une idée commence à naître, doucement, dans un coin de votre cerveau qui prend du xanax pour sourire à votre supérieur hiérarchique…
L’intensité augmente mais l’énergie a du mal à se frayer un passage, trop étroit encore, étriqué pour être exact.
Cette vieille canaille de Bruno Latour a sans doute raison : Nous n’avons jamais été modernes.
Dans notre BD, émanation elfique du Londres de l’underground, il n’est pas question d’épistémo-machin, ou plutôt si [encore], mais le modèle qui permet de regarder le monde et de lui donner sens est déformé. On regarde un univers, notre univers social-bidule-truc, à travers un objectif qu’on a oublié au soleil : les lentilles sont cramées et la focale résultante manifeste le mouvement perpétuel – la régularité en moins.
Une alchimie s’opère, les transmutations se tirent la bourre. Le divin est-il au détour de ces tortueuses voies ? Mais oui, mais non, il est partout mais il se déguise, se déshabille, reste comme ça, revêt de nouveaux atours, etc.
Le voilà l’archétype de la ville définitivement urbaine, post-post-moderne et tutti quanti, avec ses cortèges de voyants et ses figures de saintes sous héroïne.
Mais non ce n’est pas de la provocation ! Tu comprends rien ou quoi ! C’est pas possible, t’écoutes ou tu penses à ton programme télé préféré ?
[Pouh... il est pas souple aujourd'hui]
Le principe de cette double investigation – scénaristique et graphique – est une mise en lumière de nos vices et de nos vertus, pour ne plus les considérer comme tels : tu braques les projecteurs sans complaisance, tu changes les gélatines rapidement mais de façon aléatoire, et tu tournes dans le même temps autour de l’objet à considérer.
T’as pas compris ? Ah, bon, je préfère.
C’est superbe !
Trois façon d’illustrer, de peindre, de construire un discours et de transmettre des messages. Cliquez pour vous en mettre plein les mirettes en HD.
Admirable cette BD.
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Gilles Arnaud (Gillou)
P. S. : Ce ne serait pas un tantinet vulgaire cette accumulation de [!] et de [?]
Black Orchid : Dave McKean / Neil Gaiman
JIRÌ KYLIÀN
Yesterday is history,
tomorrow a mistery,
but today is a gift.
That is why they call it
"the present"
Puis il faut oser faire son bonhomme de chemin dans la musique :
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Aujourd'hui l'art ne peu plus être cantonné à une seule discipline...
L'art est à la croisée des chemins... Il est une rencontre tant médiatique (le médium) qu'individuel (les créateurs)... Il ne se cantonne non seulement plus à une seule discipline : la peinture,
la photo, la vidéo, la musique, le dessin, l'écriture etc... Ni dans des espaces confinés et solitaires, mais dans des lieux collectifs, des espaces de rencontres et d'échanges, des studios, des
"elaboratoires"... Depuis le premier ready-made créant le sens par le simple assemblage... s'amorce et se décline à l'infini une nouvelle condition créative où le sens, le
son, l'image s'entremèlent dans une mélopée qui demande toujours plus de rencontres, dans un seul objetif... toujours plus de liberté de créations.
Bobine N°8 a vocation d'être plus qu'un blog, mais un futur site créant un espace de rencontre virtuel, afin que de
réelles alchimies créatrices puissent naitre au delà des frontières géographiques, voir d'espaces de créations ou d'expositions... Un lieu conceptuel !
dans quel but ? Je pourrais entrer dans un débat politique... Une analyse du marché de l'art, et bien d'autres considérations pratiques... Manque d'espaces de créations, dépendance des artistes
vis à vis du marché de l'art etc... Mais en réalité, l'intérêt est d'abord né de la passion de l'art et de la création au sens large !!! Ainsi que de l'émulation que fait naitre la différence,
l'insolite, l'inattendu... Il existe des lieux, il existe des artiste confirmés ou en herbes, il existe des besoins et des envies...
Voilà pourquoi j'intitule cet article, le petit poucet... Car c'est en semant quelques miettes que l'on suit un chemin... Lequel ? peu importe, du moment qu'il provoque le hazard !!!
Je propose ici une autre approche... la création de liens "socio créatifs", a travers des passions à la fois proches et différentes, opposées et complémentaires... pour que la création s'exprime sous toute ses formes, avec les meilleurs moyens possibles mis à sa disposoition...
Un nouveau visage pour la créativité, une nouvelle plateforme convivilale pour les rencontres et les échanges en ligne... autour de projets les plus divers...
