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6 juillet 2011 3 06 /07 /juillet /2011 13:55
Plage de Rock

Deux morceaux live pour se préparer. Et oui, Plage de Rock, c’est demain !

 

Dans le cadre du concours de témoignage, Lucille nous a envoyé en texte et en émotion son vécu du concert des General Elektriks !
Le concours durera jusqu’à la fin de Plage de Rock 2011, alors n’hésitez pas à nous envoyer vos oeuvres vous aussi !

Un soir d’été, une foule mouvante se balance sur le beat des General Elektriks. Devant un Hervé Salters sur ressorts  claviérisant les spectateurs, et un Jessie Chaton presque possédé la masse reprend sans aucune fausse note le sifflement le plus envoutant de l’été 2010. Les cris sont aigus, les fronts sont moites, l’ambiance elektrik. Je suis là, au premier rang. En bonne élève l’admiratrice contemple frénétiquement le maître.  Les yeux fermés, presque transcendée. Voilà que je me sens voler, transportée dans les airs. Wah, qu’est ce qui se passe ? Je ne me rappelle pas avoir pris du LSD. Non, c’est juste un quidam qui m’a spontanément porté vers la foule ! Slamer ou l’art de l’imprévu.

Across the nation

Je surfe sur la foule en délire.

Dance.

L’extase d’être portée par le peuple, de bouger grâce à eux, de dominer.

To a different drum

Je vais de bras en bras.

Raid

Quelques instants, être unique.

The radio.

Etre ailleurs, loin, très loin.   La réception se fait presque en douceur, ca n’a duré que quelques secondes, mais assez pour être inoubliable.

S’il vous plaît take back the instant.

 

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Un bel aperçu de la première date. Et oui, Plage de Rock commence dans 6 jours !

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Les trompettes de la renommée ont annoncé la venue d’Anna bien avant que n’apparaissent ses boucles blondes. A la trompette, entre autres, Brian Eno et Nick Cave. D’augustes parrains, donc. Et, une belle filiation puisqu’on évoque déjà Patti Smith, PJ Harvey ou Jeff Buckley. Voilà pour le prestigieux pédigree.

Puis Anna Calvi apparaît, 28 ans, d’une étonnante maturité et finalement inclassable. Frêle roseau britannique de son état, elle fascine lorsque, sobrement armée de sa Fender, elle devient volcan exalté. Un rock tendu, parfois hispanisant, volontiers cinématographique, toujours habité. Une voix intense qui, entre murmures fiévreux et envolées lyriques, nous parle romantisme douloureux et désir ardent. Qui a dit que l’anglais était flegmatique? Des ondes sismiques et sensuelles sont au programme. On a hâte de voir ça.

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Si vous ne l’avez pas encore lu, penchez-vous donc, sous le parasol, sur les mémoires du désormais septuagénaire Zim, traduites dans la langue de Molière en 2005, et publiées en poche l’an dernier.

Décidément, Robert Allen Zimmerman ne peut rien faire comme les autres. Secrètement, il doit prendre un malin plaisir à déconcerter son public. L’annonce de la traduction française du premier volume de ses Chronicles, paru aux États-Unis à l’automne 2004, laissait espérer que l’homme lèverait le… voile sur quelques zones ombrageuses de son tortueux parcours. Qu’il expliquerait, par exemple, les raisons de sa “trahison”, de ce passage de l’acoustique à l’électrique, dont les effets tellu-rock se mesurent encore aujourd’hui. Ou qu’il donnerait les raisons profondes de sa conversion au catholicisme à la fin des années 70. Non, rien de tout ça. Ni même d’épanchement sur ce fameux accident de moto lors duquel, le 30 juillet 1966, il frôla de si près la mort, expédié ici en quelques mots.

Mais, bien que présenté comme une autobiographie (à juste titre d’ailleurs), le titre de l’œuvre aurait dû, dès le départ, nous mettre la puce à l’oreille. Car c’est bel et bien des petites chroniques de sa vie quotidienne, quelques moments pris sur le vif, des rencontres, tantôt furtives, tantôt déterminantes, le tout agrémenté de flashbacks sur son enfance et son adolescence, que nous offre ici le chanteur, dans un style qui n’est pas sans rappeler celui du Jack Kerouac de La Vanité de Duluoz (recueil où le chef de file de la beat generation évoque son enfance). Mais Dylan se moque aussi du temps qui est passé. Il le réarrange comme bon lui semble. Un peu, en fait, comme lorsqu’il compose.

Ce Volume I – deux autres étaient attendus pour avril puis octobre 2006 – se découpe en cinq chapitres. Les deux premiers et le dernier montrent l’artiste à New York fraîchement débarqué de province, évoluant dans un milieu qu’il découvre les yeux et les oreilles grand ouverts. Il se fraye un passage dans la scène folk du Village, donne ses premiers concerts, s’amourache de littérature (Dante, Faulkner, Poe, Balzac…), croise, parmi tant d’autres, l’ancien boxeur Jack Dempsey, le songwriter Fred Neil – Everybody’s Talking, c’est lui –, le jazzman Thelonious Monk. Et il raconte tout cela de façon débonnaire, en laissant souvent place à une pointe d’humour.

Sans demander la permission à personne, donc, au troisième chapitre, l’homme s’est propulsé en 1968, juste après le décès de son père, pour évoquer Woodstock, la (petite) ville où il réside alors, qu’il dépeint sans faux-fuyant, avant de raconter avec moult détails et anecdotes l’enregistrement de son album Oh Mercy (!) dans la partie suivante. permet aussi à Dylan de régler quelques comptes, de se débarrasser, une bonne fois pour toutes (il l’espère) de tous ses titres fictifs mais mirobolants dont on l’a affublé, lui qui fut proclamé messie, prophète ou sauveur d’une génération avec laquelle, il l’écrit noir sur blanc aujourd’hui, il partageait pourtant “fort peu”.

À la fois autoportrait et saga d’une Amérique en voie de disparition, Chroniques

Bob Dylan Chroniques – Volume I (Fayard ou Folio)

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On ne résiste pas à l’envie de partager cette belle vidéo des Mystery Jets avec vous ! Nos anglais y jouent Serotonin, titre phare de l’album Serotonin, dans leur Serotonin Session. Mais qu’est-ce que veut dire Serotonin à la fin !?

En français, on parle de la sérotonine, un neurotransmetteur jouant un rôle dans les variations de l’humeur, le sommeil, l’anxiété, très réactif aux drogues hallucinogènes… Dans une interview donnée en novembre 2O1O au site Sound of ViolenceBlaine Harrison, leader du groupe, explique le choix de ce mot ainsi :

C’est un mot que j’apprécie, autant pour sa signification que pour la façon dont il sonne. La sérotonine est à la base de la vie humaine, c’est un neurotransmetteur initiant les hauts et les bas d’une personne. J’ai découvert il y a quelques jours que le mot se traduit par « godspeed » dans un dialecte d’Amazonie !

 

 

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On sait, on sait. St Tropez est une étape courue : Starlettes éphémères ou légendes du r’n’r, toutes sont passées par ici. On a aperçu le ténébreux Vince Taylor se réfugier chez BB pour oublier sa belle Sophie Daumier, un Rolling Stone entrer dans une (vraie) église. Et même un certain Keith R. se payer le luxe d’une jolie course-poursuite avec des gendarmes alors encore inconnus. On connaît tout ça.

L’histoire de la virée des Pretty Things en 69 est plus marrante encore. Les « affreux, sales et méchants » de Londres débarquent en ville sourire en coin, à l’invitation de Philippe Debarge, le dernier rejeton d’une famille richissime qui s’est entiché de faire le chanteur. Le parfait gogo en sorte, sans le whisky mais avec des caisses de champagne à la clé. Bingo croient nos jolis anglais ! Pas si vite. Philippe se révèle être un parfait dandy lettré, bilingue, fan de la première heure et pas si mauvais chanteur. Le plus posé d’une vraie tribu de dingues. Le père part chaque matin sur sa Harley, habillé en cuir de la tête au pied. Sa femme squatte de longues heures le téléphone de la Merco tandis que l’intendant met toujours des plombes à préparer la Roll’s. Bienvenue à St Trop’. C’est dans cette ambiance très californienne de Série Noire, que les Pretty Things commencent à penser l’album, entre deux piscines à remous et le barman à demeure. Ils resteront à St Tropez une petite semaine, sans voir un seul grain de sable. A quoi bon ? « On était les Pretty Things mec, pas les Beach Boys ».

Le résultat sera stupéfiant (hum). Revenus à Londres, nos Pretty Things investissent la fortune des Debarge dans un sudio dernier cri. Ils « offrent » 13 magnifiques titres psyché, dans la lignée de leur meilleur lp SF Sorrow, sur lesquels Philippe pose brillamment sa voix. Sans doute, un des plus beaux albums français des 60s . Et une des plus belles expériences de non-plage, toutes périodes confondues.

 

Anna Calvi vient tout juste de mettre en ligne un nouveau clip, « Desire ». Le voici, avant son concert à Plage de rock le 7 juillet. Enjoy !

 

Vous voulez travailler votre anglais, avez grandi pendant la britpop – ou non – et vous vous demandez jusqu’à quel point il est possible pour l’être humain d’être de mauvaise foi ? Génial : on a trouvé votre livre de chevet pour l’été – et plus si affinité.

En 1992, à la tête d’un groupe au nom d’une pédanterie assumée, The Auteurs, Luke Haines est l’un des rouages essentiels de la mise à feu du vrai-faux phénomène britpop. Comme la plupart de ses compères d’alors, le garçon n’est pourtant pas né du dernier crachin anglais. Surtout, encore et toujours comme la plupart de ses confrères, il a une très haute opinion de lui-même, de ses chansons, de son talent.

Près de vingt ans après les faits, l’homme revient sur ces quelques années trépidantes où la Grande-Bretagne a enterré le grunge en se regardant le nombril pour mieux assister aux émergences (plus ou moins tardives) de Suede, Pulp, Blur, Oasis, Elastica et consorts. Armé d’une plume trempée dans un humour féroce mais incapable d’orthographier correctement le patronyme de l’un de ses héros (feu Grant McLennan de The Go-Betweens devient ici McClennan – sic), Luke la main froide dévoile d’impayables talents de conteur et légitime ainsi le choix du patronyme de son ex-groupe.

Surtout, il détaille par le menu ses tribulations, impressions, réactions et autres émotions dans un Bad Vibes – Britpop And My Part In Its Downfall (publié en 2009) en guise d’ouvrage ahurissant de drôlerie, de causticité et d’impertinence historique.

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Alors que la semaine démarre à peine – et que l’on attend cet été beaucoup des virevoltants Concrete Knives, petite play-list absolument subjective forte de cinq groupes d’ici ayant fait les belles nuits de Plage de Rock.

The Delano Orchestra chante Seawater – Plage de Rock 09

Poni Hoax chante Antibodies– Plage de Rock 08

The Bewitched Hands chante Work – Plage de Rock 09

Dondolo chante Fauvisme – Plage de Rock 10

Hush Puppies chante Single – Plage de Rock 06

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Bobine N°8 a vocation d'être plus qu'un blog, mais un futur site créant un espace de rencontre virtuel, afin que de réelles alchimies créatrices puissent naitre au delà des frontières géographiques, voir d'espaces de créations ou d'expositions... Un lieu conceptuel !

dans quel but ? Je pourrais entrer dans un débat politique... Une analyse du marché de l'art, et bien d'autres considérations pratiques... Manque d'espaces de créations, dépendance des artistes vis à vis du marché de l'art etc... Mais en réalité, l'intérêt est d'abord né de la passion de l'art et de la création au sens large !!! Ainsi que de l'émulation que fait naitre la différence, l'insolite, l'inattendu... Il existe des lieux, il existe des artiste confirmés ou en herbes, il existe des besoins et des envies...

Voilà pourquoi j'intitule cet article, le petit poucet... Car c'est en semant quelques miettes que l'on suit un chemin... Lequel ? peu importe, du moment qu'il provoque le hazard !!!

 

 

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